se connecter au Chat IRC  

L'ARENE
CLASSEMENT
RESUMES
HISTORIQUE

LE JEU
ACCUEIL
LES NEWS
F.A.Q.
INSCRIPTION
LES REGLES
LES ARMES
LES ARMURES
CHAT
CHRONIQUES
TELECHARGEMENTS
LIENS
LE FORUM
RECHERCHER

GREETINGS
L'EQUIPE
SOUTENIR
GOODIES



jeux en ligne







Informations légales
identifiant: pass: connection
persistante:
chronique des embrasements du pont Pié
par le père inné le 2013-09-10
En ce temps là traversait le fleuve un lourd pont de bois. Le temps et l'activité commerciale firent que bientôt, il se couvrit d'échoppes et d'immeubles de rapports hâtivement bâtis. Il apparut bientôt que le risque de le voir s'enflammer devint une vrai craintes pour les quartiers commerçants de Kalabam.
C'est alors qu'un saint homme, bourgeois bien connu répondant au nom de Pié, résolu de créer une brigade d'hommes valeureux pour éduquer les badauds aux mesures de sécurité nécessaires et, le cas échéant, affronter et maîtriser un incendie naissant.
Or il advint, faiblesse de l'ainé, qu'il enrôla son jeune frère, personnage habile et séduisant mais de peu de sagesse.
Voulant montrer son implication, le bellâtre multiplia les démonstrations de départs de feux, prouvant aux plus septiques le danger de l'igné.
A peine en éteignait-il un qu'il se précipitait, l'air docte et le geste sur, pour reproduire étincelles et flammèches sous les yeux des passants effrayés.
Rien, ni les remontrances, ni les admonestations de son frère ne parvenait à refréner son allant et sa légèreté.
Ainsi, ce qui devait arriver, arriva. D'un brasier mal étouffé naquit un jour une telle fournaise que tous les efforts, tous les sacrifices furent vain à le juguler.
Héros parmi les braves, Pié dirigea la manoeuvre. Il fit tant et si bien que sa brigade, abattant les maisons et les précipitant dans les eaux abondantes, sauva notre pont.
Courage qu'il paya de sa vie, au grands désespoir de nos concitoyens.
Alors fut décidé que le pont, maintenu par son sacrifice, porterait à jamais son nom, et que sa brigade, les hommes du pont Pié, porteraient le titre de soldats du feu (référence au défunt)
Quand à son frère, poursuivit par la vindicte populaire, il dut quitter la ville et put tout à loisir, dans la solitude de sa honteuse retraite, méditer cette maxime.
"Qui trop embrase mal éteint!"


COMMENTAIRE