Les jours avaient passé et notre bonne dame voyait s'épanouir le fruit de son travail.
L'orphelinat était prospère. La nombreuse progéniture que généraient les ébats orgiaques des gladiateurs et la forte tendance que ces derniers ont à trépasser avant d'avoir assumé leurs devoirs de père, encombrait joyeusement les chambres et les couloirs de l'institution.
Les dons réguliers des entraîneurs* apportaient la douce quiétude des repas garantis.
Or arriva un pieu anachorète désireux de connaitre les méthodes de notre sainte mère pour éduquer les marmots.
On lui ouvrit les portes et il put, à loisir, étudier nos règles et juger nos enfants.
Il réclama audience, jugeant la chose grave, dénonçant des dérives qui lui paraissaient graves.
Sous le dehors de petits anges, nos pensionnaires mentaient, volaient, fréquentaient plus assidûment les salles enfumées du Vodka zork que la chapelle et suivaient Marcel dans des débauches sans nom !
Tout n’était que licence et hypocrisie, il fallait sévir !
Il voulait des sanctions, réclamait des mesures, exigeait des châtiments !
A ses clameurs notre mère n’opposa que sa douceur et la parole de notre saint guide :
« Laissez d’venir sournois, les petits enfants ! »
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