Frères, j'entends bien vos griefs.
Je comprends votre peine devant tant de douleurs.
Pourtant, il faut que je m'explique. Ce drame est le fruit d'une terrible méprise.
Lors de mon passage en votre contrée, frappé par la grande disette qui vous torturait si cruellement, je suggérais, d'élargir votre régime, jusqu'alors végétarien, en consommant quelques animaux facile de capture!
Il est vrai, que dans l'euphorie de l'instant, j'ai pu vous laisser penser que le loup était le plus aisé à prendre et fameux à déguster.
Quel malheur, comme je suis navré d'apprendre que cinq des vôtres ont payé de leurs vie l'attaque d'une meutes de féroces canidés.
Sans doute me suis-je mal fait comprendre. Je vous parlais d'un poisson, que, j'enrage de ne l'apprendre qu'aujourd'hui, vous nommez "bar"!
Car, je vous l'assure avec la force de mon désespoir, dans mon pays:
"quand on parle du loup, on le voit aqueux!"
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