En ce temps là vivait un riche marchand qui avait trois fils.
A chacun il offrit les meilleurs professeurs et chacun devint excellent dans sa discipline.
L'ainé, aimait les lettres, il rédigeait les poèmes les plus doux, les maximes les plus édifiantes.
Le cadet s'adonnait au chant et, ses accords mélodieux faisaient taire les oiseaux eux même.
Le benjamin croisait le fer, il n'y eu bientôt plus aucun adversaire à sa mesure.
Or il advint que le marchand se ruina. Devant la honte et le désastre, il résolu de se donner la mort.
Ses fils, fort peinés, regrettèrent le brave homme et le confort matériel, également perdus.
Il résolurent de se placer, chacun utilisant ses dons.
L'ainé, par l'ampleur de sa verve parvint à séduire la fille d'un notable.
Le cadet, s'attacha le coeur d'une riche veuve tant étaient belles les complaintes qu'il lui composait.
le benjamin s'installa comme maitre d'arme sur la plus grande place due la ville mais, poursuivi par les créanciers, il fini dans la misère.
Ecoutez, combattant de Kalabam, et retenez cette morale.
En vérité je vous le dit, l'escrime ne paie pas!

Et n'oubliez pas que notre appel aux dons et toujours d'actualité.
Allez en paix